L'église Notre-Dame de l'Assomption de Chaneins |
Dernière mise à jour le 17/02/2022 Plan du site Menu en haut de page Aide |
Placée sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption, cette église, mentionnée dès 1234, dépendait du prieur de Neuville-les-Dames.
L'État des Charges du Prieuré et Chapitre de Neuville les Dames établi le 16 juillet 1755 contient :
Lors de la remise de la bulle de sécularisation du Chapitre de Neuville-les-Dames, il est demandé :
« Enfin si Son Eminence voulait agréer de la part du Chapitre, le droit de collation de la Cure de Chaneins en Dombes, qui est à la nomination des Dames Capitulantes, par échange avec le droit de nomination à la Cure de Neuville, qui appartient à Sadite Eminence, le Chapitre y trouverait l'avantage de se choisir un Curé ;
que si cet échange convient à Sadite Eminence, lesdites Dames en passseront Acte quand il le jugera à propos. »
En réponse il est écrit :
« CONSENT ledit Promoteur, en conséquence des offres faites par les Dames Prieure et Chanoinesses du Chapitre de Neuville, lesdites offres contenues dans le Procès-verbal dudit Sieur Commissaire, sur l'échange du droit de Patronnage de la Cure de Chaneins en Dombes, dont jouissent lesdites Dames, avec celui de la Cure de Neuville les Dames, dont jouit le Seigneur Archevêque de Lyon ;
que les Doyenne, Chanoinesses, et Chapitre de Neuville les Dames, nomment et présentent à l'avenir à la Cure de Neuville les Dames en Bresse ; et les Seigneurs Archevêques de Lyon nomment et confèrent celle de Chaneins en Dombes. »
En 1365, le seigneur de Saint-Trivier étant en guerre avec le seigneur de Chaneins, le fils de ce dernier fut fait prisonnier. Le comte de Savoie, par sa médiation, apaisa ce différend. Il fut convenu par un traité que toute hostilité cesserait, et que si, à l'avenir, il naissait d'autres sujets de guerre, elle ne pourrait avoir lieu sans qu'au préalable on n'eût pris conseil du comte de Savoie. Sinon les agresseurs seraient regardés comme faux, mauvais et traîtres en toutes cours et places, sans autres preuves.
L'église de Chaneins est en cours de restauration depuis 2002 avec l’aide de la Région, du Département, de la Commune et de l’association paroissiale. Madame Penez, conservateur des antiquités et des objets de l’art de l’Ain, et Monsieur Paul Cattin, ancien directeur des archives départementales de l’Ain, ont donné leurs conseils. Les travaux ont été suivis par le cabinet "Architectures Barillot", la Commune étant maître d'ouvrage. Les peintures ont été restaurées par Florence Cremer.
Façade sud de l'église de Chaneins. Les contreforts font deviner les voutes présentes dans l'église. | Baie de la façade sud. |
Abside avec ses contreforts. |
Malgré les reflets, les contreforts présents sur la façade nord font deviner les voutes présentes dans les chapelles latérales. |
En forme de croix latine, la nef mesure 37 m de long et 10/15 m de large.
Chapelle saint Philomène fondée par Benoît Bachelard, alias Marpandon, sans doute dans la première moitié du XVIe siècle, et en tout cas avant 1559.
Si ces dates sont justes, cette chapelle ne pouvait pas être dédiée à l'origine à sainte Philomène qui a été découverte en 1802.
Un Benoît Bachelard né en 1550 en Saône-et-Loire était trop jeune, un autre était à l'armée en 1871.
Ce dernier aurait pu dédier la chapelle à sainte Philomène à la fin du XIXe siècle. (en savoir plus sur sainte Philomène) |
Chapelle saint Roch. (en savoir plus sur saint Roch) |
Cette peinture du XVIe siècle, très abimée, représente un pèlerin de Saint Jacques de Compostelle avec son bourdon qui prie saint Roch en montrant les traces de peste. |
Pierres gravées. | Texte et traduction des pierres gravées. |
La clef de voûte polychrome représente Dieu le Père tenant la terre dans sa main gauche. |
La chapelle de la Vierge. | Autel de la chapelle de la Vierge. | La Vierge. |
Sources | SÉCULARISATION et STATUTS DU NOBLE CHAPITRE DE NEUVILLE LES DAMES EN BRESSE |
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